À l’affiche de la série-événement de TF1, HPI, Bruno Sanches a accordé une interview au Parisien, ce jeudi 9 juin. L’acteur revient notamment sur l’accident qui a failli lui coûter sa mobilité et sa carrière lorsqu’il était jeune adulte.
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Bruno Sanches ne serait pas celui qu’il est aujourd’hui sans l’accident qui lui a presque coûté sa vie. En deuxième année au Cours Florent, formation théâtrale de renom par laquelle sont passés de nombreux acteurs français, le comédien se brise la nuque lors d’une acrobatie. Il doit alors subir une lourde opération qui durera treize heures, sans garantie qu’elle le sauvera de la tétraplégie. “J’ai commencé à croire aux pensées positives grâce à un médecin qui m’a dit : ‘Il y a 70 % de chance que l’opération ne marche pas, mais il y a 30 % qui dépendent de votre force mentale’”, rapporte la star de la série HPI dans les colonnes du Parisien de ce jeudi 9 juin. “Quand on est alité trois quatre mois, on a le temps de réfléchir, de se remettre en question”, confie-t-il.
Depuis cet événement, l’ex-partenaire d’Alex Lutz dans Catherine et Liliane raconte qu’il médite “le plus souvent possible”. “Je ne deviens pas Bouddha : j’ai des angoisses, je peux être colérique. Mais je n’ai plus le même rapport à la vie. Avant l’accident je me sentais fort comme un homme de 20 ans. Et là, la vie te dit : ‘Si je veux, je te prends.’ C’est une chance, d’être vivant”, philosophie le père de deux enfants de 5 et 8 ans dans le quotidien.
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Les débuts difficiles de Bruno Sanches
Aujourd’hui à l’affiche du phénomène TF1 HPI, aux côtés d’Audrey Fleurot et Mehdi Nebbou, Bruno Sanches revient également sur son enfance. Pendant les trois premières années de sa vie, l’acteur vit avec ses parents et son frère aîné au Portugal. La famille finit par venir s’installer dans les Yvelines et les débuts scolaires du petit Bruno sont complexes. “Je ne parlais pas le français, j’étais timide. Je n’ai pas commencé l’école dans les meilleures conditions”, admet-il dans Le Parisien. C’est grâce à sa mère, femme de ménage, que Bruno Sanches commence à passer des castings et s’intéresser aux arts de la scène.
À 9 ans seulement, il fait ainsi partie d’une compagnie de théâtre avec laquelle il fait ses premiers pas dans le cinéma et à la télévision. Une fois le baccalauréat obtenu, le jeune adulte tombe sous le charme de la Comédie-Française grâce à l’un de ses professeurs, sociétaire de la prestigieuse institution. “Après j’imaginais jouer Richard III. J’avais le melon, mais j’ai pris des bides et ça m’a calmé”, se souvient-il dans l’interview. Sa carrière et sa vie prennent un joli tournant en 2005, lorsqu’il rencontre Alex Lutz, qui deviendra son fidèle acolyte devant la caméra et l’un de ses meilleurs amis dans la vraie vie.
Crédits photos : Bruno Bebert / Bestimage
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