Ce jeudi 25 mai, un avis de recherche a été lancé afin de retrouver Eya, une jeune fille de 10 ans qui a été enlevée par son père devant son école, en Isère. Mais, même si l’enfant reste introuvable, le ministère de la Justice a finalement levé l’alerte.
Le dispositif alerte enlèvement a été déclenché, ce jeudi 25 mai, après la disparition d’Eya. Alors que la jeune fille se rendait à l’école avec sa mère, Amira, elle a été enlevée de force par son père, Khaled Sassi, qui était accompagné d’un « complice encagoulé ». Les deux hommes ont ainsi « gazé avec du produit lacrymogène la mère de la petite fille » avant de prendre la fuite avec l’enfant, a indiqué le parquet de Grenoble. Cependant, moins de 24 heures après le lancement de l’alerte enlèvement, le ministère de la Justice a finalement levé le dispositif. « Sur décision du parquet de Grenoble, il est mis fin à l’alerte enlèvement. […] Les recherches se poursuivent », a-t-on appris dans un tweet publié ce vendredi 26 mai par le ministère de la Justice.
Pour l’instant, les fugitifs et la jeune fille demeurent introuvables. « L’enfant n’a pas été retrouvée« , a déclaré Éric Vaillant, le procureur de Grenoble, avant de révéler que les premiers éléments récoltés dans cette affaire « laissent penser que le père, son complice et l’enfant sont maintenant à l’étranger ». Désormais, les enquêteurs semblent s’orienter vers les deux pays d’origine du père d’Eya, à savoir la Suède et la Tunisie. « Comme je l’ai indiqué, les services de police européens et les magistrats de liaison concernés sont en alerte« , a poursuivi Éric Vaillant.
🔴 Sur décision du parquet de Grenoble, il est mis fin à l'alerte enlèvement. L'enfant n'a pas été retrouvé. Les recherches se poursuivent. Merci pour votre aide.
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Un conflit familial serait à l’origine de cette disparition
Selon plusieurs sources, cet enlèvement interviendrait dans un contexte de conflit familial opposant Amira et Khaled sur le droit de garde de l’enfant. Une situation qui semblait peser très lourd sur la mère. « Amira m’a dit que son mari était violent avec elle et sa fille, qu’il était imprévisible. C’est pour ça qu’elle a quitté la Tunisie en 2018 pour venir dans les environs de Grenoble, où vit sa sœur », a déclaré une amie de la mère d’Eya lors d’une interview accordée au Parisien, ce jeudi 25 mai. Et d’ajouter : « Le père avait interdiction d’approcher la petite, mais Amira restait toujours sur ses gardes. Elle attendait toujours que sa fille entre dans l’école avant de repartir. Son mari avait déjà proféré des menaces. »
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Lionel Urman / Panoramic / Bestimage
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