06/04/2023

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle et qu’il est temps de retourner travailler après un été passé à rêvasser, le spleen de la rentrée s’invite.

Il y a des matins plus difficiles que d’autres. Celui de la rentrée en est de ceux-là, qu’on soit parti en vacances ou non d’ailleurs. Un jour morne et gris où les salariés pressés s’entassent dans des transports en commun qui sont toujours aux horaires d’été. Les chanceux. Comme chaque année, le spleen de la rentrée – ou blues du retour de vacances, appelez-le comme vous voulez – s’est invité sans crier gare, transformant la fin du mois d’août en tunnel mélancolique. Et ce, même quand on aime son emploi.

Selon un sondage Harris Interactive, 49% des Français seraient déprimés au retour des vacances. Je me demande bien qui sont les 51% qui ne le sont pas… La cause de ce spleen ? La fin des vacances pour celles et ceux qui sont partis, la fin du calme pour les autres restés au bureau, la fin de l’insouciance aussi qui rythmait nos journées… Ajoutons à cela la météo qui décline et le retour – brutal – dans une routine parfois stressante, souvent éreintante. Et enfin, l’idée qu’il faudra attendre au moins dix mois pour envisager de repartir.

Les rares bons côtés de la rentrée

Malgré tout, il existe forcément des bons côtés à la rentrée. Cette période est propice au changement et aux nouveaux projets en tout genre. Des réminiscences de l’enfance sans doute, où la rentrée était l’occasion d’arborer un stylo-plume flambant neuf et un agenda ridicule qui faisait notre fierté. Révolution dans le cartable.

Désormais la papeterie ne nous fait plus autant vibrer (quoique), mais le mois de septembre reste le moment idéal pour se lancer des nouveaux défis et faire le point, sur sa vie privée d’une part mais aussi sur son travail, sur ses aspirations. Puis – message personnel – c’est aussi l’occasion de retrouver celles et ceux qui nous ont manqué pendant l’été. Et de vérifier si leurs posts Instagram transcrivaient vraiment la réalité. Oh wait !

Combattre le blues du retour de vacances

Si malgré ces shoots de pensée positive, le spleen est toujours bien présent – c’est fort possible – il existe des moyens de l’annihiler en planifiant vos prochains congés par exemple (note pour moi-même, la Toussaint tombe un jeudi cette année). On peut aussi regarder des films feel good (le film pour adolescents “A tous les garçons que j’ai aimé” sur Netflix en est un par exemple) ou en faisant un grand ménage de printemps (pour l’automne).

L’idée, c’est d’éviter au maximum de retomber dans une routine qui vous assomme et de faire perdurer un tant soit peu, les bienfaits de l’été. 

  • Comment trouver son Ikigaï (et vivre de ses passions) ?
  • Trouver son point « E » et prendre sa vie en main

Source: Lire L’Article Complet